Parce que c'est tellement vrai et qu'il n'y a rien à ajouter...

Voeux... 

Parce que j'avais besoin de le lire et parce que j'ai besoin d'être rassurée....

Je suis HP et heureuse

Beaucoup de questions se bousculent encore dans ma tête et j'essaye de les apprivoiser peu à peu. Hier, nous avons été voir une psychologue, suite au test réalisé, pour que notre princesse puisse "parler avec quelqu'un d'autre que nous" et pour qu'elle réussisse à accepter son frère de 3 ans. A la fin de l'entretien elle nous a demandé quelles étaient nos attentes et son papa a dit qu'il n'en avait pas de particulière et que c'était juste parce que la princesse le demandait que nous venions ici. Je me suis alors posée la question: "est-ce que je fais bien de l'envoyer ici?", "mes angoisses sont-elles justifiées?". En effet, vu que, dans la famille, c'est lui qui est HP et que finalement il s'en est bien sorti, dois-je "imposer" cela à notre fille?

Ce n'est pas évident de savoir à l'avance ce qui est bon pour nos enfants et quand je vois ce que nous faisons pour elle, je me demande également si nos parents à nous ne se posaient pas beaucoup moins de questions...Il y a 30-40 ans toutes ces structures n'existaient pas ou en tout cas étaient moins visibles, avons-nous raison de faire tout cela?

Le jour où j'ai appris que ma princesse était Haut Potentiel, c'était il y a une semaine. Cette après-midi, nous avons encore rendez-vous avec la psy qui l'a évaluée pour qu'elle lui explique ses résultats. Il y a une semaine j'étais partagée entre plusieurs sentiments. D'un côté j'étais très fière car si elle le veut elle pourra réaliser pleins de choses et découvrir énormément mais d'un autre côté du fait de son "hypersensibilité", comment l'aider au mieux pour que ses relations sociales se passent bien??? De plus, selon son bilan psycho-affectif, elle n'a pas intégré la notion d'agressivité et n'a toujours pas accepté son petit frère de 3 ans aujourd'hui. A l'école je n'ai pas confiance en son institut, alors comment lui en parler? Dans l'enseignement ils ne connaissent pas encore beaucoup ces enfants comment faire pour l'équipe pédagogique ne les stigmatise pas et ne leur colle pas d'étiquettes en disant puisqu'ils sont "HP", ils n'ont pas besoin d'aide alors qu'ils en besoin tout autant qu'un enfant faible ou "dys-". Dès lors pour essayer de mettre toutes les chances de notre côté nous avons, sur base des conseils de la psy, fait appel au centre PMS de l'école et nous avons rendez-vous avec eux début janvier. De plus, au vu de ses "angoisses" et de ses particularités nous espérons également pouvoir l'aider "émotionnellement" auprès d'un centre de santé mentale mais à ce jour nous n'avons pas encore reçu une réponse de leur part; en effet, ils devaient en discuter avec l'équipe pluri-disciplinaire pour voir s'ils avaient la possibilité de la prendre en charge. Je n'imaginais pas que cela allait être aussi difficile.

Quand votre enfant a un "déficit", beaucoup d'empathie se crée autour de vous mais dans le cas inverse c'est "oh mais vous avez de la chance" alors que c'est loin d'être le cas....

Parfois on oublie que l'enfant réel n'est pas celui que l'on a rêvé...

Un joli article sur le site yapaka.be